MARITÉ
Type : Trois-mâts goélette
Chantier naval : Chantiers maritimes de Paimpol et Fécamp
Lancement : 1921
Mise en service : 24 juin 1923
Pavillon : France puis Danemark, Suède, France
Armateur : M Le Borgne
Longueur hors-tout : 44,9 mètres
Longueur de la coque : 34,5 mètres
Maître-bau : 8 mètres
Tirant d'eau : 4,2 mètres
Déplacement : 170 t
Matériaux : Coque, pont et espars en bois
Gréement : Mâts en bois, en 2 parties
- voiles à corne sur les trois mâts
- 4 vergues, portant 4 voiles carrées (misaine, 2 huniers, perroquet) sur le mât de misaine
- 3 voiles d'étai entre le mât de misaine et le grand mât
- flèche sur le mât d'artimon.voiles.
Ce nouveau gréement est plus conforme à celui du navire lorsqu'il était armé à la pêche à la morue.
Surface voilure : 650 m²
Le précédent gréement (jusqu'en 2008) était celui d'une goélette à trois mâts et à hunier, avec des voiles à corne sur chacun des mâts.
Équipage : 7 marins
Passagers : 22
Puissance moteur : 460 CV
Utilisation initiale : Terre-neuvier (morutier pêchant aux lignes à partir de doris)
Dernière nationalité connue : Française
Port d'attache : Granville (Rouen jusqu'en 2008)
Utilisation : Voilier de promenade et de croisière
Marité est le seul représentant des dernières grandes goélettes en bois à trois mâts
qui allaient pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve.
Ces grands voiliers de pêche étaient basés dans quelques ports français,
notamment Fécamp, Saint-Malo ; également à Granville .
De plus petits ports, comme Paimpol, armaient des navires plus petits également,
qui pêchaient sur les côtes d'Islande.
C'étaient des goélettes à 2 mâts, semblables aux goélettes de la marine nationale française,
l'Étoile et la Belle Poule.
Lancé en 1922 à Fécamp, ce bateau a pratiqué la pêche à terre-Neuve jusqu'en 1929,avant d'être vendu à des Danois.Basé aux îles Féroé, Marité devient un caboteur qui franchit la deuxième guerre mondialeavec beaucoup de chance. Le moteur prend de plus en plus d'importance,le gréement est progressivement réduit : ketch, puis seulement voilure d'appoint.Finalement abandonné en 1973, le navire est récupéré en 1978alors qu'il ne ressemblait plus à grand chose et flottait à peine,par de jeunes Suédois qui l'ont restauré et lui ont rendu son aspect d'origine.Ils ont navigué à son bord à partir de 1987, durant plusieurs annéeset le navire a même remporté la course de grands voiliers Columbus race (1992).
Mis en vente par ses propriétaires suédois, racheté par un groupement d'intérêt public
comprenant, entre autres, les villes de Rouen et de Fécamp,
Marité est revenu en Seine Maritime en 2004.
La goélette a été gérée par l'armement Étoile Marine de Bob Escoffier
et a effectué un Tour de France pour loute une série d'émissions de Georges Pernoud, Thalassa.
De plus, pendant quelques années années on l'a vu aux rassemblements de Rouen, Brest,
Douarnenez, Cherbourg (départ de la Tall ship race),
dans le golfe du Morbihan (semaine du Golfe 2005).
Malheureusement, il s'est avéré que la réparation des Suédois était du travail d'amateurs,
certes passionnés et éclairés, mais aux moyens financiers quelque peu limités.
En fait, une grande partie de la coque était pourrie, malgré son bel aspect extérieur.
Soit le bateau était définitivement abandonné, soit une profonde restauration,
très coûteuse, était nécessaire.
Elle s'est effectuée à Cherbourg. En fait, il s'est agi d'une véritable reconstruction de la coque,
qui s'est achevée en 2010.
La pose des mâts et du gréement s'est ensuite effectuée à Saint-Vaast la Hougue,
non loin de Cherbourg.
Le port d'attache de Marité est Granville depuis le mois de mai 2011.
Après l''achèvement du nouveau gréement (identique à celui d'origine : trois-mâts goélette)
et les finitions, le navire a été remis en service et était présent aux fêtes de Brest
et de Douarnenez en 2012.
Il participait à la semaine du Golfe du Morbihan 2013 et est présent à l'Armada de Rouen 2013
Ainsi, le deuxième plus grand voilier français en bois (derrière l'Étoile du Roy) continue à naviguer, après une vie peine de péripéties comme celle de son grand frère Belem.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire