Au pied du phare de Créac'h
Créac'h est un des phares les plus puissants au monde,
il est situé à la jonction de la Manche et l'Atlantique.
Créac'h balise l'une des routes maritimes les plus fréquentées de l'Atlantique.
tour de 55m de haut (75m par rapport au niveau de la mer),
à bandes
blanches et noires, il guide l'entrée des bateaux dans la Manche.
La disposition de ses 4 lentilles sur 2 niveaux est unique en son genre
2 éclats blancs toutes les 10 secondes - Portée : 32 milles.
Un puissant radio-phare et une corne de brume portant à 18 km complètent son équipement.
Si le phare ne se visite pas,
le célèbre Musée des Phares et Balises est
installé à ses pieds,
dans son ancienne centrale électrique.
La décision de construire le phare de Créac'h,
est prise en 1859, afin
de permettre de reconnaître sans confusion possible,
les deux pointes
par lesquelles on peut doubler l'île d'Ouessant.
Localisation :
48º 27' 35" N
05º 09' 10" W
05º 09' 10" W
Optique :
quatre lentilles chacune de deux panneaux au
2/9, focale 0,65 mètre
dont la disposition sur deux étages est unique
en son genre.
Éclairage par 4 lampes halogènes à vapeurs métalliques
haute puissance de 2000 watts.
Le phare du Créac’h ("promontoire" en Breton) situé à l’extrémité
Ouest de l’île d’Ouessant
fut l’un des phares les plus puissants du
monde.
Il est très reconnaissable avec ses bandes noires et blanches qui
augmentent sa visibilité pendant le jour.
Son ancienne usine électrique
abrite aujourd’hui le musée des phares et balises.
Huit agents assurent
son entretien et le suivi du télécontrôle
de l’ensemble des
établissements de signalisation maritime du Finistère avec une veille 24
heures sur 24.
Depuis le XVIIème siècle, les textes font état de l’intérêt qu’il y
aurait de construire
à Ouessant un second feu qui améliorerait la
sécurité dans ces parages dangereux.
Ce n’est qu’ en 1860 qu’est signé le décret impérial qui permet la
construction du nouveau phare.
La pointe de Feunteun Velen dans la
sud-ouest de l’île est dans un premier temps choisie pour site,
mais en
définitive le phare sera construit au lieu dit "Créac’h" qui signifie
"promontoire en breton".
La fin de la construction et la mise en service de ce phare datent de 1863, soit 164 ans après le Stiff.
Le phare du Créac’h avec celui de Bishop Rock en Angleterre
signalent
l’entrée de la Manche pour les navigateurs venant de l’Atlantique.
Allumé le 19 décembre 1863, électrifié le 4 novembre 1888, renforcé en 1901,
Allumé le 19 décembre 1863, électrifié le 4 novembre 1888, renforcé en 1901,
il a bénéficié de toutes les avancées technologiques en matière
d’éclairage
Une trompette sonore à air comprimé est installée sur la pointe de Pern
pour contrer la brume qui masque très souvent le système lumineux.
Différents systèmes de signaux sonores ont succédé à cette installation.
Au sommet du phare, en 1987 a été installé un système d’éclairage (3 lampes de 300 watts)
pour empêcher les oiseaux migrateurs de s’y heurter.
En 1969, le système d’éclairage est remplacé par 4 lampes à arc sous
atmosphère de xénon
développant une puissance de 1600 watts chacune.
Ce système fonctionnera jusqu’à fin 1995
avant d'être remplacé par 4 lampes aux iodures métalliques de 2000 watts.
L’ensemble des façades du phare est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques,
le 26 septembre 2005.
23 mai 2011 : le phare du Créac’h est classé au titre des Monuments
historiques
par arrêté du ministère de la culture et de la
communication.
1863-2013 : "Phare du Créac’h : 150 ans d’éclat ! "
une exposition qui
retrace l’histoire du phare et aussi la vie sur l’île.
A voir au musée
des phares et balises à Ouessant, de septembre 2013 à septembre 2014.
Le centre d’interprétation des phares et balises
Le musée est installé dans l’ancienne centrale électrique du phare en 1988.
Consacré à l’histoire de la signalisation maritime, ce musée,
géré par
le conseil général du Finistère et le parc naturel régional d’Armorique,
présente les collections prêtées par le service des phares et balises,
ainsi que des témoignages divers sur ce qui fut une grande aventure
technique et humaine.
L’exposition fait une large place à la période qui, avec Augustin Fresnel (1788-1828)
a ouvert le "siècle des lumières".
http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/phare-du-creac-h-a88.html
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