SNS 080 - Notre Dame De Bonsecours

 SNS 080 - Notre Dame De Bonsecours

- Station SNSM de Dieppe -Seine Maritime -

Canot tous temps  

Chantier naval : Blamengin  à Boulogne sur Mer 1994

Modernisé en 2010 par chantier Sibiril à Carantec

revêtement/gelcoat repris en 2014 par chantier C.E.R.O à St Malo

CLIC SNS-080 à St Malo

Coque polyester

Longueur : 17,60 mètres

largeur : 4,40 mètres

motorisation : 2 x 294 kW -  Iveco 8210 SRM 45

Immatriculation :  DP.844491

Quartier maritime : Dieppe

Numéro MMSI : 227002990

Indicatif Radio :  FN5300

 

STATION SNSM DE DIEPPE

La station se trouve à l'entrée de la jetée Ouest - Port de Dieppe

Président : Jean-Pierre LEPORC
Trésorier : Jean- DESCHAMPS
Patron :  Philippe BROUARD

Adresse postale : BP 32  - 76201 DIEPPE CEDEX 

Téléphone : 02 35 84 16 07 ou 06 76 12 36 40

Adresse mail : snsm.stationdieppe@sfr.fr

C'est en 1939 que la station dieppoise de la SNSM s'est vu dotée

du « Jean Bouzard » deuxième du nom, un canot de sauvetage en bois de 12 mètres 

avec deux moteurs de 28 CV qui lui permettait d'atteindre la vitesse 7,8 nœuds. 

En 1939 il a été réquisitionné par la Marine Nationale, 

c'est à partir de cette date qu'on perd sa trace. 

Il serait parti en Angleterre, mais l'information n'a pas été vérifiée. 

La petite histoire dit qu'il aurait repêché Captain Peter Tonwsend, 

le prétendant malheureux de la Princesse Margaret, abattu en Manche en 1940. 

Une lettre de Peter Tonwsend reçu après la guerre par Louis Vicentini 

(le radio du canot)

semble attester du fait, mais sans confirmation historique.

Récupéré après guerre par la Marine Nationale il fut réparé à ses frais 

et reprit du service en 1951. 

Réformé en 1982 , il fut donné à l'ESTRAN, 

et est aujourd'hui exposé près de la Cité de la Mer.

Il aura au cours de sa carrière participer à de nombreux sauvetages 

notamment avec le patron Jean Doublet. 

Le "Jean Bouzard" reste le canot mythique de la Station dieppoise.

www.dieppetourisme.com 

Le "Jean Bouzard" reste le canot mythique de la Station dieppoise.

 lesinformationsdieppoises.fr/ le 27/07/2014

A cause d’un chantier aux lacunes conséquentes, le canot tous temps de la station SNSM de Dieppe ne possède plus des capacités optimales pour intervenir en mer.

La station locale de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), connaît actuellement quelques difficultés. Et pour cause, l’association de secours maritime a eu la mauvaise surprise de découvrir un défaut de taille sur la coque et la surface extérieure de son canot Notre-Dame-de-Bonsecours en juin dernier à l’occasion d’une vérification habituelle.

Un chantier bâclé

Sorti il y a quatre ans du chantier Sibiril basé à Carantec en Bretagne, le canot tous temps de la SNSM n’a pas reçu un traitement optimal. Ironie du sort, le chantier breton a fait faillite au moment où l’équipement vital de la station dieppoise se trouvait là-bas. Dans ces conditions, Jean-Pierre Leporc, président de la SNSM à Dieppe, n’est pas très étonné de la dégradation du canot. « Les travaux ont été plus importants que prévu et le chantier a été fait à la va-vite. Désormais, on attend la décision de Paris pour la réparation de notre équipement », explique-t-il.

La situation est urgente d’autant plus que le défaut de la vedette SNSM concerne le revêtement de cette dernière. En effet, le gelcoat, matériau à base de résine thermodurcissable, n’a pas été posé dans des conditions adéquates, à savoir dans l’humidité et l’empressement. Son rôle est essentiel car il est le premier rempart contre les flots. L’étanchéité devenant inexistante, l’eau rentre dans le bateau et ne garantit plus son efficacité.

Dans l’obligation d’attendre un mois et demi avant la décision du siège à Paris, Jean-Pierre Leporc espère que la réparation du canot interviendra rapidement : « Cela risque de coûter très cher, environ 30 000 euros, j’espère que la réparation se fera à Dieppe pour récupérer au plus vite la vedette. » Une facture amère pour la société qui survit par les dons et les subventions.

Chaque année, la SNSM effectue en moyenne 60 interventions dont 18 à 20 sauvetages. Pour l’été, ce sont les vedettes de Saint-Valery-en-Caux et le Tréport qui seront opérationnelles en cas de besoin.

Maxence Fabrion