Phare de La Vieille - 29 -
Pointe du Raz
Mise en service en service 1882 à 1887
Hauteur 26.90 mètres
Hauteur 26.90 mètres
Elévation 33,90 mètres
automatisation
automatisation
Feu 3 occ. blanc rouge vert, 12 secondes
Portée 18 milles
Optique : Lentille 4/5 horizon
focale 50 cm, ∅ 3 m
Lampe halogène 250 W
Aide sonore : Vibrateur ELAC-ELAU 2200 (2+1 sons, 60 s)
Non gardienné, ne se visite point
Localisation : Plogoff (Finistère)
Latitude 48° 02' 26" Nord
Longitude 04° 45' 23" Ouest
Longitude 04° 45' 23" Ouest
Les côtes bretonnes concentrent à elles seules plus du tiers des quelque cent quarante-huit phares formant la « ceinture de lumière» du littoral français, théorisée dans le rapport fondateur présenté à la Commission des Phares par le contre-amiral Paul Édouard de Rossel, le 9 septembre 1825.Le département du Finistère en compte vingt-trois à lui seul, dont l’un des plus puissants du monde (Le Créac’h, à Ouessant), le plus haut d’Europe (l’Île Vierge, à Plouguerneau) et quelques-uns des plus remarquables par leur architecture (Eckmühl, à Penmarc’h), leurs aménagements intérieurs (Kéréon, à Ouessant), leur audace (Ar Men, à l’Île de Sein) ou leurs techniques innovantes (Nividic, « le phare robot » d’Ouessant).Si l’on excepte quelques ouvrages précurseurs, attestés ou supposés, sous l’Ancien Régime (Le Stiff à Ouessant, Saint-Mathieu à Plougonvelin, Saint-Pierre à Penmarc’h…), la plupart des phares finistériens sont édifiés entre 1830 et le début du XXe siècle ; les années 1860 constituant de ce point de vue une étape décisive.Parmi les ouvrages de la dernière époque, les plus extrêmes : les phares en mer, (Ar Men, La Jument…) constituent, certes, un concentré de recherches et d’innovations en même temps qu’un défi lancé à la nature, mais ils sont aussi – et peut-être surtout –, les témoins d’une grande aventure humaine rassemblant ingénieurs, conducteurs, ouvriers et gardiens, au service du monde maritime.Partez à leur découverte, retrouvez leur histoire, à travers une sélection de documents d’archives et d’illustrations (dessins, cartes postales, photographies…). Figurent également dans cet itinéraire les plans aquarellés (situation, coupe, élévation) des ouvrages les plus emblématiques – tant en mer, qu’à terre – de notre littoral (Ar Men, Eckmühl, Kéréon, La Jument, La Vieille, Les Pierres-Noires, Nividic, Saint-Mathieu, Tévennec…).Cette évocation ne constitue qu’un petit aperçu du contenu des dossiers de construction, reconstruction, exploitation et entretien des phares, feux, fanaux, balises, amers et stations de sauvetage, conservés aux Archives départementales du Finistère dans la sous-série 4 S (Mer, ports, transports maritimes) et dans ses suppléments, 25 S (Subdivision nord des phares et balises), 26 S (Subdivision sud des phares et balises) et 31 S (Subdivision d'Ouessant).
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