Fete de la vapeur

Nous avons pris le chemin des écoliers pour aller à Asnières sur Oise.
Vers 17h45, petite découverte, magnifique rencontre...

Ce superbe utilitaire De Dion Bouton a quitté le bitume pour rouler sur les rails. –

 à Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français.

 Autorail De Dion Bouton (exemplaire unique)
3 vitesses en marche avant, et 1en marche arrière.
grâce à un système de vérins manœuvrés par une manivelle,

 le mécanicien pouvait, seul, faire faire 1/2 tour à l'autorail.

C’est une pièce unique. Il est typique des chemins de fer.

 Autorail de Dion Bouton JM4 n°. 11

Constructeur : De Dion-Bouton
Année de construction : 1932
Poids : 6,5 tonnes Puissance : 60 chevaux
Informations techniques complémentaires :Fonctionne à l’essence.
Il a été construit par Carel et Fouché pour la caisse de l’autorail et par de Dion-Bouton pour le châssis motorisé.
Il a fonctionné jusqu’en 1956, date de la fermeture du réseau des Côtes du Nord, et a servi au démontage de la voie en compagnie de la n°. 36, dite Lulu.
Il a été acquis par l’AMTUIR et stocké au MTVS pour sa remise en état. Il a une vitesse en marche arrière et trois en marche avant. Au bout de la ligne il peut être retourné grâce à un vérin mécanique, et être orienté dans le sens de marche.
Cet autorail est labellisé Musée de France

http://www.musee-mtvs.com/

Locomotive à vapeur n°75 – Tramways d’Ille et Vilaine (T.I.V.)
Constructeur : Corpet-Louvet
Année de construction : 1909 – n° 1234
Propriétaire: la Facs
Poids : 16 tonnes - Puissance : 300 chevaux
Dimensions (Longueur-Empattement-Largeur-Hauteur) : 6,76 m - 2,04 m – 2,10 m - 3,125 m - diamètre des roues : 0,95 m
Elle a circulé dans la région de Rennes de 1909 à 1948, bien qu’une partie du réseau ait fonctionné jusqu’en 1950.
Elle a été achetée en compagnie de la n°73, par les carrières Lambert à Vaujours en Seine et Marne. Les deux locomotives ont été modifiées pour la traction des wagonnets de gypse.
Dés 1959 elles sont repérées encore une fois par des anglais. En 1962 la plâtrière arrête le transport par fer, et la 75 est sauvegardée car en meilleur état que la 73. Cependant la cheminée de la 75 ayant été cassée, celle de la 73 sera récupérée et mise en place sur la 75. La n°73 est ferraillée.
Elle a été ensuite mise en exposition au musée de Saint-Mandé, maintenant fermé, et mise à disposition du MTVS en 1989.
Elle a fait ses premiers tours de roues en novembre 1989 au MTVS et restera la première locomotive remise en état à Butry.
Elle a circulé jusqu’en 1996 au MTVS avant d’être arrêtée pour une grande révision générale. On s’aperçoit en démontant les bielles que le gypse s’est infiltré partout dans la machine. Une grande révision s’impose.
Date de remise en circulation officielle le 1er octobre 2011 lors du festival vapeur du musée.
Cette machine est classée au Monument Historique depuis le 30/10/1987

http://www.musee-mtvs.com/locomotive-t-i-v/

Histoire de la restauration de la voiture à voyageurs à plate-forme centrale 

du chemin de fer du Lot

Chemin de fer BRETENOUX-BIARS à SAINT-CERE

Construite en 1907 dans le LOT pour transporter les passagers entre Bretenoux-Biars et Saint-Céré, j’ai circulé jusqu’en 1934 date de la fermeture de la ligne.
J’ai la particularité d’avoir une plate-forme centrale, mais surtout mes côtés sont recouverts de tôles émaillées (comme le métro rouge et vert de Paris), ce qui est probablement unique en France pour un chemin de fer secondaire construit à l’économie.
Curieusement, tout le matériel roulant de ce « tacot » reste en place ;  oublié par ceux qui m’ont utilisé, et ce n’est que dans les années 60 lors de la construction d’un lotissement à l’emplacement du dépôt que tout sera ferraillé ou dispersé auprès des particuliers intéressés.
Pour mon cas, je servirai de cabane pour une moitié  près d’un étang de pêche, et pour l’autre d’abri sur un terrain de sport.
Dans les années 1980, Mr Souillac, garagiste à Saint-Céré m’achète et réinstalle mes deux demies caisses sur un châssis de wagon à marchandises acheté sur le chemin de fer du Blanc à Argent (Sologne). C’est par hasard que ce dernier traversa cette voie métrique ( toujours en service aujourd’hui ). Il alla directement voir le premier chef de gare de la gare la plus proche et lui demanda d’acheter un wagon et ce fut fait. C’était le point de départ de ma renaissance.
Je dois ma sauvegarde en souvenir du père de Mr Souillac qui était chef de train et postier à bord du train sur cette ligne.
En 1998 par hasard je suis découverte par les responsables du MTVS et acquise. La même année, je suis emmenée en région parisienne pour y être dans un premier temps présentée puis restaurée.

 http://www.musee-mtvs.com/locomotive-t-i-v/

 CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL DE BRETENOUX-BIARS à SAINT-CÉRÉ - LOT

 Coïncidence ? c'est à Biars que je suis allée chercher Granny, ma 2CV vert pomme...

Pour en savoir plus sur le musee-des-tramways-a-vapeur-et-des-chemins-de-fer-secondaires-francais à Butry sur Oise

une petite vidéo : ICI