Omiš
Omiš, Croatie est une petite ville et un port situé à la Dalmatie centrale, entre Split et Makarska,
à l'embouchure de la rivière Cetina.
Dans le passé Omis était une ville malfamée, une ville des pirates.
Les pirates d'Omiš étaient parmi les plus dangereux de la Méditerranée.
A chaque pas fait à proximité de la Riviére d'Omiš
on découvre des preuves d'une histoire de la ville tumultueuse et
fière.
Très vieille ville Omiš, les églises d'Omiš et les forteresses
qui l'entourent,
sont des rappels silencieux de pierre au pouvoir et à
la force des pirates malfamés d'autrefois.
Cette petite ville du Moyen Âge a toujours été un lieu stratégique de
défense pour ceux qui,
au cours des années ont voulu contrôler cette
partie de la côte croate.
Il existe de nombreux écrits qui parlent des
combats des pirates d'Omiš
contre d'autres conquérants de cette région.
Du XIIIe s. au XVe s. le contrôle sur la ville d'Omiš se répartit
entre la Croatie, la Bosnie et Venise.
En 1498, la première invasion
turque se solde par une défaite.
En 1537, Omiš tombe entre leurs
mains.
Ils occupère la ville jusqu'en 1684.
Omiš, comme ses environs, estt le lieu d'incessants combats
entre
Turcs, Vénitiens, Hongrois, Croates et autres peuples chrétiens.
À cette
époque, Venise conquiert Omiš et la plaçe sous son administration
jusqu'en 1787,
date à laquelle la République vénitienne disparaît. Omiš
passe ensuite entre les mains des Autrichiens,
puis sous le contrôle de
la France napoléonienne puis de nouveau aux Autrichiens jusqu'en 1918.
Aujourd'hui encore, nous pouvons voir les deux tours qui dominent la
ville. L'une d'elles,
Mirabela, fut construite au XIIIe s. et atteint
une hauteur de 245 m, l'autre porte le nom de Starigrad.
La ville est
aussi une station balnéaire, avec quelques plages proches.
N'ayant pas trouvé notre route, nous avons fait demi-tour dès que possible à la sortie de la ville...
En théorie, elle devrait être par là, la route qui mène à Sista Provo...
mais la montagne se jette dans le bras de mer... On nous aurait volé la route ???
A moins qu'elle ne soit noyée sous les tonnes d'eau qui se sont abattues
et qui tombent encore, depuis hier ?
Tricheurs, les croates ont percé la montagne Kula
(près de 500m d'altitude à son sommet), afin de laisser passer les autos.
De l'autre côté du tunnel, la vallée de La Cetina,
(ou Rivière d'Omis) que nous suivrons quelques kilomètres.
Puis nous empruntons une grimpette qui nous approche du sommet de la montagne Kula.
Le soleil n'est pas ici non plus...
j'ignore ce dont il s'agit, mais on passera la-haut avant d'arriver à Zadvarje |
Zadvarje |
Katuni |
Prolosko Blato |
Imotski |
Le soleil ne semble pas non plus avoir envie d'être de ce côté-ci de la frontière...
Trn |
Descente vers Mostar |
sous une pluie diluvienne, nous arrivons à l'hôtel Ero de Mostar
43°20'52.328"N - 17°48'26.96"E
L'hôtel eu du mal à entendre que nous étions près de 50 équipages, soit une centaine de personnes,
et que, dès que les véhicules seraient garés, nous serions tous présents pour le dîner...
Ce n'était pas gagné du tout !
N'ayant pas pu départager les nombreux exæquo,
ce n'est que tard dans la soirée
que l'établissement a préféré annuler le concours de pieds trempés .
Dommage, nous étions bien placés !
Dommage, nous étions bien placés !
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