Simca ARONDE PLEIN CIEL
Simca Océane & Plein Ciel (1957-1962)
Au Salon de l’Auto 1956, Simca dévoile son nouveau cabriolet nommé Océane et son nouveau coupé du nom curieux Plein Ciel qui aurait mieux convenu au cabriolet. Ces deux nouveautés viennent remplacer le Coupé de Ville apparu en 1954 et le cabriolet Week-End en 1955. Jamais en retard d’une mode, après le style italien de la génération précédente, les nouveaux modèles d’agrément de Simca se sont imprégnés d’un design américain aux lignes plus agressives qui fascinait Henri Pigozzi, le président-directeur général de Simca.
Ces modèles élégants sont prioritairement destinés à la clientèle féminine. Henri Pigozzi se targue d’ailleurs de vendre ses voitures aux plus jolies femmes de Paris et lors de l’exposition, « La femme et sa voiture » organisée aux Galeries Lafayette et inaugurée par Henri Pigozzi, lui-même, l’Océane et la Plein Ciel occupent une place de choix dans cette représentation., première du genre.
L’Océane et la Plein Ciel sont construites et réalisées par Facel, le constructeur des voitures françaises de prestige. Ces Thunderbird à la française à la ligne allongée et tendue font du plus bel effet avec une large calandre à grille en aluminium poli, un pare-brise panoramique comparable à celle que l’on trouve dans le cockpit des avions modernes et des ailes arrière aiguisées.
Construites sur la plate-forme de l’Aronde et profitant de plusieurs de ses organes mécaniques, l’Océane et la Plein Ciel sont équipées du récent moteur 1300 cm3 Flash Spécial de l’Aronde Montlhéry à la puissance de 57 ch qui revendique 140 km/h en pointe. Le nouveau quatre cylindres à cinq paliers de la P60 arrive à la fin 1960 sous la forme du Rush Super (62 ch à 5200 tr/mn). Il s’effacera bientôt au profit du Super M (70 ch à 5900 tr/mn), qui motorisera les voitures jusqu’au terme de leur carrière.
Jugées élégantes mais snobes, l’Océane et la Plein Ciel ne décollent pas au niveau des ventes dû à un tarif élevé, le double d’une berline Aronde, et se voient heurter de plein fouet par la concurrente Renault Floride, proposée à un prix beaucoup plus attractif. Elles tireront leur révérence en juillet 1962 pour céder la place au coupé dérivé de la Simca 1000 après une production tous modèles confondus de 11 540 exemplaires.
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