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Port La Chaîne - 22 -

Mamicha mercredi 24 octobre 2012 , , ,

Port La Chaîne
48 51,6 N - 003 07,9 W
 Adorable et original petit phare




 C'est pas le tout d'être le phare de Port La Chaine...
Il y a aussi un port !!!


 C'est plus une zone de mouillage qu'un port !

Port La Chaîne

48 51,6 N - 003 07,9 W




Localisation : Pleubian - Côtes d'Armor- 22 -
Maison Blanche et rouge. Feu en façade.

ESM : 44880

Construction : 1863

Hauteur : 5 m

Élévation : 12 m

Portée : 11 milles

Electrifié depuis : 1947

Feux : Feu blanc à occultations toutes les 4 s.
Automatisé - Non gardienné


 Depuis qu'ils ne sont plus gardiennés, beaucoup de phares se meurent.

Malgré tout, des hommes de la SNPB (Société Nationale pour le patrimoine des Phares & Balises)
se préoccupe de garder debout nos phares abandonnés par l'Etat.
http://www.pharesetbalises.org/





Commentaire historique : 
En 1857, une pétition émanant des marins, des commerçants et des notables de la ville de Tréguier 
réclamait l'établissement de deux feux pour baliser la Grande passe de la rivière de Tréguier 
et signaliser de nuit les écueils des deux rochers situés à son embouchure, 
'le Corbeau' et la 'Pierre à l'Anglais'. 
La commission nautique proposa de placer deux feux sur la côte de Pleubian,
 près des amers constitués par les moulins de Port-la-Chaîne et de Saint-Antoine. 
Les deux phares furent construites entre 1862 et 1863, 
en régie interne par le service des Phares et Balises. 
L'édifice principal de Port-la-Chaîne (maison-phare) 
ne connut pas de transformations architecturales importantes ; 
cependant en 1888, on augmenta le nombre de pièces du logement des gardiens 
en construisant une annexe servant de cellier et de buanderie. 
Cette construction fut placée en appentis contre le pignon de l'édifice, à droite de la porte d'entrée. 
En 1890, le ministre approuva la réfection de la toiture en zinc.
Après la seconde guerre mondiale, le fanal fut automatisé et raccordé au réseau EDF 
par une ligne électrique, construite en 1947 et raccordé de même à celui de Saint-Antoine en 1948, 
en vue de synchroniser les deux feux. 
C'est aussi à cette époque qu'on le dota d'occultations, 
les feux fixes d'horizon n'étant plus recommandés.
Une partie des huisseries de la maison ont été remplacés récemment. 
La maison est aujourd'hui utilisée comme gîte par l'association du personnel des Phares et Balises 
qui gère le bâtiment. 
Madame Séguillon fut la dernière gardienne du phare de Port-la-Chaîne.
Datation principale : 3e quart 19e siècle
Date : 1863
Justification de la datation : daté par travaux historiques

Description
Commentaire descriptif
: La maison-phare est situé sur un petit monticule 
dominant la crique de Port-la-Chaîne, à côté de l'emplacement d'un ancien moulin. 
La maison est de plan rectangulaire en maçonnerie lisse avec chaînes d'angles grises 
et maçonnerie de pierres apparentes (granite). 
Elle est composée de deux niveaux, d'un rez-de-chaussée 
(bureau, magasin pour les huiles et la matériel du fanal) 
et d'un étage mansardé chambre du gardien, chambre du feu et petit grenier). 
Le bâtiment principal mesure 8 mètres de longueur sur 7 mètres de largeur 
et 5 mètres de hauteur. 
Les façades orientées Nord-Ouest et Sud-Est 
sont composées par des longs pans mesurant 3, 84 mètres de hauteur au-dessus du socle 
et surmontés d'une corniche de 0, 30 mètre de hauteur et de 0, 20 mètre de saillie. 
Cette corniche est interrompue sur les frontons et forme retour le long des pignons.
Le fronton triangulaire, au milieu de chacune des façades jusqu'au faîtage de la toiture, 
servant d'amer, sur la façade Nord-Ouest, est peint de couleur rouge, 
avec l'inscription du nom du phare en lettres rouges sur fond blanc. 
L'appareil d'éclairage électrique est placé sur une console 
dans la chambre supérieure du bâtiment, au 1er étage. 
Il est situé à l’extérieur sur une tablette en saillie devant une fenêtre cintrée, 
percée au milieu de la façade postérieure et surmontée d'un fronton.
L'appentis accolé sur le pignon Nord-Est de la maison-phare sert de cuisine ; 
il mesure 4, 40 mètres de longueur sur 3, 20 mètres de largeur.
Sa maçonnerie est en moellons.
La fonction de ce feu ets de signaliser la Grande passe de la rivière de Tréguier, le Jaudy,
 en alignement avec le feu postérieur de Saint-Antoine 
(situé plus au Sud dans les terres, à 1400 mètres de distance). 
Ce dernier édifice, construit à l'origine sur les mêmes plans que la maison-phare de Port-la-Chaîne, 
a été détruit par les troupes allemandes en 1944. 
Il ne restait que les murs du rez-de-chaussée qui furent restaurés à l'identique, 
pour conserver la fonction d'amer à l'édifice.

Matériau(x) de gros-œuvre et mise en œuvre : granite ; moellon ; pierre de taille
Matériau(x) de couverture : ardoise
Parti de plan : plan rectangulaire régulier
Type de la couverture : toit à longs pans
Source d'énergie : énergie électrique
Technique du décor : maçonnerie
État de conservation : bon état

Intérêt de l’œuvre :
à signaler

Observations : 
La maison-phare de Port-la-Chaîne mérite d'être signalée pour son ancienneté et son bon état. 
Elle témoigne du programme de signalisation maritime réalisé à la fin du 19ème siècle en rivière de Tréguier.
 
Œuvre étudiée
 http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/pleubian/Geoviewer/Data/html/IA22014789.htm



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