- Camaret -
La Tour Vauban
Unique dans l'architecture française, la Tour Vauban veille
depuis plus de 300 ans
sur l'anse de Camaret et l'entrée du goulet de
Brest.
Gardienne des côtes d'Armorique, la Tour offre aujourd'hui un témoignage remarquable
de l’œuvre de Vauban en Bretagne.
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La situation géographique de Camaret/Mer en a fait de tout temps un
port d'escale,
abri sûr pour les marins et un enjeu important au plan
militaire pour la défense du Pays
du fait de sa position stratégique à
l'entrée de la rade de Brest.
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A la fin du 17ème siècle, en guerre contre l'Angleterre et la
Hollande,
Louis XIV, craignant une action maritime ennemie contre le
grand port militaire de Brest,
dépêche Vauban en Bretagne en vue de
fortifier l'ensemble de la rade.
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Vauban entreprend alors la réalisation
d'une impressionnante série de fortifications :
construction de
batteries de part et d'autres du Goulet
(la batterie de Cornouaille et
le fort de Mengant, les batteries de Bertheaume
et de Camaret avec la
Tour du Sillon de Camaret /Mer)
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La construction de la Tour, dont le projet est décidé par Vauban
dès 1689
commence en 1693 et s'achève en 1696.
Les onze pièces
d’artillerie de la batterie basse croisaient leurs feux avec ceux de la
pointe du Gouin,
des lignes primitives de Quélern et des nombreuses
batteries côtières…
La tour et sa batterie étaient destinées à protéger
le mouillage de l’anse de Camaret
et l’accès au port militaire de Brest.
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La preuve de sa nécessité et de son efficacité a été faite dès
1694.
En effet alors qu’elle n’était pas encore achevée,
elle a dû faire
face à l’attaque d’une expédition anglo-hollandaise le 18 juin 1694
qui
s’apprêtait à envahir la Bretagne.
Mais avec ses seuls 9 canons de 24
livres de balles et 3 mortiers de fer de 12 pouces,
elle défend bien le
port et les chaloupes ennemies débarquant sur la grève de Trez Rouz
sont
aussitôt attaquées par les miliciens et les soldats prévenus de
l’attaque.
Les assaillants en déroute ne peuvent rembarquer car, la mer
baissant,
leurs chaloupes se sont échouées.
L’ennemi doit virer de bord
laissant derrière lui de lourdes pertes.
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Pour commémorer ce haut fait, Louis XIV fait graver deux
inscriptions :
une médaille sur laquelle on peut lire la devise de
Camaret-sur-Mer :
« Custos orae Aremoricae »
(Gardienne du Littoral de
l'Armorique)
et aussi « Anglis et Batavis caesis et fugatis 1694 »
(« Anglais et Hollandais taillés en pièces et mis en fuite 1694 »).
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Les fortifications de VAUBAN ont été inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2008.
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La Tour Dorée de CAMARET-SUR-MER a été retenue
parmi les 12 sites majeurs inscrits au Patrimoine Mondial
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